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Trèves et ses environs

Le circuit découverte de Trèves est disponible en téléchargement

Si le village de Chênehutte conserve la marque d’une présence gallo-romaine, puis plus tard des perreyeurs et des mariniers et si celui de Cunault garde l’empreinte des religieux qui y ont vécu, le bourg de Trèves conserve surtout les traces laissées par ses seigneurs du moyen âge.

La tour (de Trèves) visible de la route et du fleuve, en constitue l’épicentre et témoigne de ce riche passé.

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Le pays de Trèves s’étendait à l’origine sur les deux rives de la Loire et s’appelait «Clémentiniacus», du nom peut être d’un riche gallo-romain.
L’expansion de population sur la rive droite s’organisa en conservant le nom d’origine transformé par la suite en Saint Clément, peut être plus familier auprès des mariniers puisque c’est le nom de leur saint patron avec Saint Nicolas.
Sur la rive gauche, une légende expliquerait le nom actuel de Trèves. Foulque Nerra, comte d’Anjou alors en lutte contre Gelduin à la solde du comte de Blois, son perpétuel adversaire, aurait accordé une trève, en ce lieu avancé pour mieux contenir le saumurois et y aurait construit vers 1026 le premier château à motte .
Ce premier château fut rasé et un autre fut construit un peu plus au nord. Plus tard, deux prieurés furent édifiés: St Macé au sud sur le plateau et St Aubin près du château. L’église fut déplacée, près de la Loire à proximité du marché et du port.
La forteresse connut de multiples transformations. Le château à motte en bois des premiers comtes d’Anjou devint château-fort en pierre avec donjon.
La seigneurie gagna en influence au début du XVe siècle, lorsque Robert le Maçon, compagnon de Jeanne d’Arc et chancelier de France en prit possession. Celui-ci grâce au soutien du futur Charles VII bénéficia de droits supplémentaires sur le trafic fluvial et les foires. La baronnie de Trèves devint très prospère avec son port, ses moulins à eau, ses halles et ses foires, permettant à Robert Le Maçon à partir de 1435 de reconstruire une partie du château dont notamment le donjon actuel.
Sous Louis XIII , Pierre de Laval modernise le château et y adjoint des jardins en terrasse.
Il crée avec sa femme Isabelle de Rochechouart-Mortemart le couvent de la Fidélité pour garder près d’eux leur fille religieuse.
En 1752, le château fut vendu à Jean de Stapleton, seigneur irlandais dont la famille était venue s’établir en France, comme Jacques II après la révolution anglaise de 1688. Stapleton, pourtant devenu entre temps comte de Trèves, fit démolir le château à l’exception de la tour et préféra s’installer au château de Cunault. A sa mort il fut inhumé à Cunault et sa litre est encore bien visible sur les piliers de l’église Notre Dame.

L’ensemble architectural formé par le donjon et l’église romane St Aubin, les vergers et les jardins qui l’entourent, constituent l’un des plus charmants et des plus caractéristiques de la vallée de la Loire en Anjou.


Il faut parcourir ces rues qui tournicotent autour des jardins et des maisons de tuffeau et ardoise pour en goûter l’ambiance. Ajoutons aux édifices mentionnés, le château de Combres, les écuries du grand Condé dont l’échauguette à encorbellement illustre l’élégance architecturale de ce siècle.
Savourez l’atmosphère du bord de Loire et admirez les belles cales qui plongent dans le fleuve.

La Tour

C’est avec les éléments de remparts encore visibles le principal vestige du Château du XVe siècle.
On peut de cette terrasse admirer un magnifique panorama. Lire la suite...

Église Saint Aubin

L'Eglise St-Aubin est le résultat de différentes campagnes de construction: La nef et le transept sont du XII e siècle, le clocher du XIIIe siècle. Les murs latéraux ont été renforcés au XVe siècle. La flèche en pierre de tuffeau date de la même époque. En été, l’église qui est toujours ouverte au culte, accueille des concerts (Heures musicales de Cunault) ou des expositions. Lire la suite...

Les ruelles de Trèves

Elles méritent de s’y promener. C’est, à flanc de coteau, un vrai labyrinthe de petites rues qui frôlent ou contournent les monuments qui racontent l’histoire du lieu: l’église St Aubin, la tour de Trèves, le couvent de la Fidélité, la cour Condé... Lire la suite...

Cour Condé

Superbes écuries à l'est du Château de Trèves, construites au XVIIème s. par "Le Grand Condé". Lire la suite...

Motte féodale XIè s.

C’est à partir d’une place forte de ce type qu’en 1026 Foulques Nerra attaqua Gilduin. A la fin du XI e siècle, Foulque le Réchin, Comte d’Anjou fit raser ce premier château pour punir son vassal Hardouin de Trèves de l’avoir trahi. Lire la suite...

Couvent de la Fidélité

Construit au XVIIème s. sur les bords de la Loire le couvent de la Fidélité, à proximité du château ; régulièrement inondé ce couvent dût être abandonné par les religieuses qui s’établirent à Saumur. Lire la suite...

Prieuré St Macé

Fondé à la fin du XIème siècle ou début du XIIème siècle, on sait peu de chose sur l’histoire du prieuré en dehors des noms de quelques prieurs. La chapelle avec son entrée latérale est un vrai joyau. Lire la suite...

La Colombière - G. Pimienta

C’est la dernière résidence-atelier du sculpteur Gustave Pimienta (1888-1982)*. Face au fleuve, adossé au coteau, il y règne une atmosphère douce et silencieuse, propice à la réflexion, au travail et au recueillement qui avait séduit l’artiste et sa muse, la marquise de Narros quand ils s’y établirent en 1947. Lire la suite...

Ermitage St Jean

L’existence de la chapelle est attestée au XIIe Siècle. La nomination de l’ermite dépendait du seigneur de Trèves. La présence d’un puits fournissant une eau guérisseuse, dotait l’ermitage d’une notoriété auprès des pèlerins et des voyageurs. Lire la suite...