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VIE DE MICHEL LEMAY

Vie de Michel Lemay (selon Association des familles Lemay dit Delorme dit Poudrier)

On pense que Michel Lemay quitta son pays pour le Canada en 1653 il se fixa aux Trois-Rivières peut-être en 1653, certainement en 1654. Son surnom Le Poudrier inscrit dans un acte de 1659.

Trois-Rivières
Le 9 mars 1655, le Père Léonard Garreau, S.J. décide de partager l’Île St-Christophe à l’embouchure du St-Maurice, entre 7 concessionnaires dont Michel Lemay qui effectue une revente en 1659 sans l’exploiter.
Cap-de-la-Madeleine
En 1656, Michel et Elie Bourdeau s’associent pour l’obtention de 2 terres au Cap-de-la-Madeleine. Michel demeura au Cap-de-la-Madeleine environ une douzaine d’années.
Car c’est là que Marie et Michel Lemay unirent leur vie au pied de l’autel rustique, le 15 juin 1659. Le Père René Ménard, S.J. béni leur union. Ils eurent 8 enfants ; Michel, Ignace, Marie-Jeanne, Joseph, Charles, Pierre, Jean et François-Xavier Les 6 garçons se marièrent et firent souche.
Batiscan
Les Jésuites offrirent à Michel Lemay, colon efficace, une concession de 2 habitations de 2 arpents à Batiscan et à Côte St-Eloy, le 22 mars 1666 ; Lemay les accepta et se rendit à Batiscan avec sa famille au printemps de 1669. Il recommença à bâtir, et à défricher, à se refaire un chez-soi;
Lotbinière
En 1673 Michel Lemay obtint du seigneur une terre, à Lotbinière, dont une partie pour son fils de 13 ans. En 1678, la famille Lemay emménage définitivement à Lotbinière et devient la première, semble-t-il, à avoir feu et lieu à St- Louis. Lui et les siens bâtirent maison et grange, défrichèrent en 3 ans 20 arpents de terre, dans les prairies avec 9 bêtes à cornes. Dans la maison, 3 fusils menaçaient le gibier. Le premier mai 1680, la concession de Michel est élargie jusqu’à 15 arpents de front et 30 de profondeur. Lemay devenait un roitelet.
Entre temps Marie Dutost décéda vers 1675. Michel dut réorganiser son foyer et Le 12 avril 1677, à Côte-Champlain, il convola en secondes noces avec la veuve de Nicolas Barabé, Michèle Ouainville, et mère déjà de 4 enfants. De plus, au moins deux autres enfants vinrent compléter la famille : Madeleine et Toinette.

Constructeur d’églises
Michel Lemay possédait des talents multiples. Excellent défricheur, il était aussi menuisier apprécié. En 1659, Pierre Boucher fit construire une chapelle de 20 pieds carrés sur son fief Ste-Marie-du-Cap. Michel Lemay en fut leconstructeur avec l’entrepreneur Élie Bourbeau. En 1661, les deux amis la transportèrent au fort St François pour y servir d’église paroissiale, là où se trouve aujourd’hui le Sanctuaire marial. Michel fut l’un des constructeurs de la première église de Batiscan terminée en 1674. A St-Louis-de-Lotbinière, les historiens croient même que la maison de Michel servit d’église temporaire pour accueillir les missionnaires et Mgr de Laval en 1681.

Pêcheur d’anguilles
Sa spécialité, la pêche à l’anguille. Dès 1666, il s’adonnait à ce métier, à la Pointe Ste-Croix. C’est dans le fleuve, croyons-nous, que durant toute sa vie il alla chercher un revenu d’appoint. Il reçut une concession à Lotbinière avec droit de pêche dans le fleuve moyennant « le sixième poisson salé et conditionné ».
En 1679, Jean Lemoyne livre à la famille Lemay « un moulin à bras prêt à faire du blé farine ». Prix 80 livres ou 3 livres de cent anguilles.

Son décès à la fin de 1684, sans que les registres nous en donnent la raison ni la date, Michel disparaît.
Après le décès de Michel Lemay son épouse Michèle Ouainville convole une troisième fois avec Louis Montenu de la Rochelle
Descendance
En 1959, M.J. J.-A. Lemay avançait le nombre de 11,000 foyers Lemay existant en Amérique, soit 60,000 âmes.